La vie utilise des réactions nucléaires
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modifié le 18/06/2008

Le doute scientifique

La théorie consensuelle actuelle (2007) est la conservation des atomes dans les réactions à faible énergie.
Pourtant de nombreuses preuves s'accumulent et montrent que cette hypothèse ne suffit pas à expliquer certains phénomènes.
Dés 1799, Louis-Nicolas Vauquelin nous a invités à " répéter [les expériences] et les varier de diverses manières ... et si nous arrivions aux mêmes résultats, ce seroit un grand pas de fait dans la philosophie naturelle, et beaucoup de phénomènes, dont la cause est inconnue, seroient expliqués". L'avons nous fait ?
En comparant deux hypothèses, nous allons voir que oui.

Hypothèse CS : La vie utilise seulement la chimie moléculaire

Chercheurs représentatifs : Lavoisier, Selye , Drach, Perrault

Arguments Pour CS

Lavoisier propose l'hypothèse de la conservation des atomes et de leur masse dans les réactions chimiques. Cette hypothèse est confirmée dans un très grand nombre de réactions. Elle est donc très sure et très utile.

Elle est aussi étendue par défaut à toutes les réactions se produisant dans la matière vivante. Cette hypothèse constitue le consensus actuel (2007) en chimie appliquée à la biologie.

Arguments Contre CS

Certaines expériences incitent au doute. Vauquelin constate qu'une poule pondant des oeufs produit 4,75 fois plus de calcium que ce qu'elle en a absorbé. Hauschka constate la variation de masse d'êtres vivants en vase clos, par simple pesée. Donc la conservation de masse chimique ne semble pas respectée.

Plusieurs auteurs travaillant dans le cadre de CS n'arrivent pas à conclure positivement et mettent eux-même en doute l'explication de chimie moléculaire seule (voir [1] p 72 à 75) : Perrault, Stolkowski, Selye, F.Bronner.

Les explications chimiques par les pompes ioniques ne sont pas concluantes et mènent à des contradictions et des impossibilités dans les cas probants pour l'autre hypothèse VN.

Si les méthodes de mesures de l'autre hypothèse VN méritent le doute,
celles de l'hypothèse CS le sont aussi car ce sont les mêmes,
et l'hypothèse CS est alors sans preuves.

Hypothèse VN : La vie utilise aussi les réactions atomiques nucléaires


Chercheurs représentatifs : Vauquelin, Kervran, Komaki, J. E. Zündel

Arguments Contre VN

Certains mettent en doute les méthodes de mesures appliquées à l'hypothèse VN. Mais si les méthodes de mesures sont valables pour l'hypothèse CS, elles le sont aussi pour l'hypothèse VN car ce sont les mêmes méthodes.

Certains opposants à l'hypothèse VN n'ont pas réussi à reproduire certaines expériences, et aussi certains partisants de VN ont abandonné des résultats trop éloignés de résultats confirmés. Mais quelques échecs n'infirment pas de très nombreux travaux reproductibles.

Certains hésitent car l'hypothèse VN n'a pas de théorie. Mais une théorie complète n'est pas nécessaire pour prendre en compte des acquis partiels et surs.

Arguments Pour VN

Plusieurs méthodes de mesures se confirment mutuellement : analyse chimique des cendres, spectroscopie de masse, mesures électromagnétiques non destructives.

La physique nucléaire est la seule science à proposer une explication de la variation de masse des êtres vivants en vase clos. Les fusions et fissions atomiques permettent ces variations de masses en conservant l'équilibre masse et énergie.

Les expériences de VN sont très variées, elles ont déjà étudié : homme, souris, homard, plante Tillandsia, fruits secs, graines, algues Chlorella, bactéries, levures et moisissures.
Les mesures et conditions expérimentales étants communes pour une série de mesures, ces variations ont été explorées :
* variations d'espèces végétales pour les fruis secs de Randoin
* espèces microbiennes (bactéries, levures et moisissures), pour les microorganismes de Komaki
* taux de magnesium alimentaire, pour les souris de Kervran
* cultures en conditions normales et anormales (avec ou sans P ou K), pour les microorganismes de Komaki
* adaptation de l'espèce étudiée aux conditions de l'expérience, pour les algues Chlorella de Holleman et pour les bactéries sur radioisotopes de V.I. Vysotskii
* évolution au cours du temps, pour les microorganismes de Komaki, les algues de Holleman et la limitation thermique P/Na de Kervran.
* méthodes et techniques de mesures, destructives ou non, analyses de cendres, spectrocopie comparée
Les expériences de l'hypothèse VN sont variées de plusieurs manières :
* organismes étudiés
* paramètres de variations
* méthodes de mesures
* et même objectifs des mesures ou expériences
ce qui confirme encore mieux l'hypothèse VN.

Des dizaines de chercheurs ont répété des centaines d'expériences et des dizaines de milliers de mesures au moins.
Les chercheurs ont aussi répété les mesures et constaté que la dispersion d'une série de mesures est plus faible que la variation mesurée. Dans ces cas, chaque mesure élémentaire est confirmée par les autres dans la même série.

Conclusion

L'hypothèse "La vie utilise seulement la chimie moléculaire" est le consensus actuel mais elle est à la fois contredite et non prouvée en biologie.

L'hypothèse "La vie utilise aussi les réactions atomiques nucléaires" est prouvée mais n'est pas publiquement admise. Nous sommes donc en phase de transition entre le consensus actuel et une acceptation plus complète et plus étendue des phénomènes constatés.

Nous avons largement répondu à Vauquelin, à la fois pour les répétitions et les variations d'expériences et nous pouvons considérer comme sure l'affirmation :

   La vie utilise des réactions chimiques moléculaires et des réactions entre des noyaux atomiques.

Après la chimie minérale puis organique, la biochimie, la stéréo-chimie et la génétique, cette affirmation ouvre à la chimie une possibilité d'interaction avec les noyaux atomiques. Elle apporte aussi à la physique atomique une meilleure connaissance de la structure du noyau et à la médecine une connaissance plus exacte des processus physiologiques.

Le doute éditorial

Les travaux de Kervran ne sont pas vraiment contredits (sauf les tentatives théoriques), mais plutôt utilisés, prolongés et non cités dans les publications scientifiques. Dans le grand public on ne trouve qu'épisodiquement des références à la question des oeufs de poules, ceci n'est d'ailleurs pas du à Kervran mais à Vauquelin.

Le doute éditorial est même intégré aux publications comme celle sur les chercheurs exclus, révérés en leur temps mais non suivis publiquement [1].
Savants maudits, chercheurs exclus : Tome 2, Pierre LANCE, Editeur Guy Tredaniel, 2005, ISBN 2844455727, ISBN 9782844455727

Les doutes scientifiques et éditoriaux se confortent mutuellement. Le consensus étant le silence, les scientifiques n'osent pas publier explicitement sur ce sujet pour ne pas être rejetés, et parce qu'ils ne publient pas le silence continue. Comment sortir de ce cercle paralysant ?

Les constats et esquisses théoriques de Kervran sont en fait validés par tous les travaux qui les prolongent : les nucléons périphériques du modèle nucléaire classique, la mesure de rotations différentielles dans le noyau, la structure du noyau en polyèdres concentriques de Robert Moon, la fusion froide qui produit en série des isotopes stables.

Références

[1]. Savants maudits, chercheurs exclus : Tome 2, Pierre LANCE, Editeur Guy Tredaniel, 2005, ISBN 2844455727, ISBN 9782844455727

http://www.chercheursmaudits.com/

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