La vie utilise des réactions nucléaires
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Radioactivité biologique

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La radioactivité biologique est une réaction nucléaire favorisée et utilisée par les cellules de nombreuses espèces dans plusieurs processus vitaux. Elle n'a lieu que pendant les processus vitaux, par exemple quand une graine germe et non en phase de dormance.

Elle est basée sur les isotopes stables et les neutrinos. L'effet thermique résiduel est très faible et ne gène pas les êtres vivants.

Ces transmutations ne sont pas utilisables pour leur énergie car les neutrinos sont très nombreux mais n’interagissent que très faiblement avec la matière et emportent l’énergie au-delà de la Terre.

Cet article résume le livre de preuves de Corentin Louis Kervran.

Sommaire

[modifier] 1 Effet Kervran

Pour prouver [1] la réalité de ce phénomène Corentin Louis Kervran a étudié des dizaines d’expériences selon la méthode des bilans, c’est-à-dire qu’il compare toutes les entrées et toutes les sorties des isotopes étudiés. Ces réactions sont certaines depuis plus de 30 ans, indispensables pour de nombreux organismes, et les comprendre peut nous apporter beaucoup pour mieux cultiver nos champs, nous nourrir et nous soigner.

Il nomme ce phénomène « Transmutation à faible énergie ». Le mot transmutation évoque l’alchimie mais il s’agit bien de transmutation nucléaire moderne avec neutrinos.

Mais « Radioactivité biologique » convient mieux à notre époque, car les êtres vivants savent très bien favoriser et utiliser ces réactions et dans certains cas ne pourraient vivre sans elles. (Quelques réactions de même type se produisent aussi en géologie ou autres.)

Un autre type de preuve est la variation de masse d'un végétal dans une enceinte étanche (Louis-Nicolas Vauquelin, Hauska, Arthur Gohin). La mesure de masse intègre toutes les variations de masses atomiques, connues ou inconnues, mais ne précise rien sur ces réactions.

Nous avons aussi tout intérêt à tenir compte de ces réactions et à les comprendre pour mieux nous nourrir et nous soigner.

[modifier] 2 Historique

  • 1799 Vauquelin étudie la ponte des œufs de poules. Les masses de Carbonate de chaux et de Phosphate de chaux augmentent et celle de Silice diminue.
  • 1831 Chaubard étudie la germination des graines.
  • 1875 à 1883 Von Herzeele fait un travail systématique considérable, il observe en particulier la perte de phosphore et la création de soufre lors de la germination des pois.
  • 1924-1925 Freundler observe une augmentation de 50 à 150 % de l'iode par l'algue Laminaria.
  • 1933 Terroine montre un bilan négatif de l'azote de 15 à 30 % dans des cultures diverses.
  • 1948 G.Bertrand publie dans la revue "Atome".
  • 1950 Moyse : le fanage de feuilles augmente l'azote et diminue le carbone.
  • 1958 Pochon : Des mesures physiques montrent une perte de 15 à 30% d'azote.
  • 1962 On comprend que le pourrissement volontaire de l'argile stockée par les faïenceries est du aux bactéries.
  • 1964 M.P. Fusey publie que dans la dégradation d'un temple d'Angkor la silice passe de 63 à 36 %, la chaux de 1,4 à 17 %, le sulfate de 0 à 16 %, et l'oxyde de fer de 4,5 à 2 %. Création de gypse et perte de silice.
  • 1965 Le japonais H. Komaki montre que la levure de bière multiplie le potassium par 150 en trois jours. Son expérience a été reproduite par le Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay.
  • 1967 Kervran note que l'eau de javel stoppe la dégradation des pierres des monuments. Les bactéries forment le salpêtre, créent du potassium et du magnésium, et perdent du calcium.
  • 1967 Geoffroy : analyses de fruits et légumes avant et après séchage. Les rapports des éléments phosphore, soufre, magnésium, calcium, fer, zinc, cuivre et manganèse varient de 15 à 40 % , en bon accord avec les résultats de Randoin.
  • 1968 C. L. Kervran : le homard augmente le calcium (+359 %), le phosphore (+13 %), et le cuivre (+95 %), après sa mue en 17 jours. Nombreux autres résultats rigoureux.
  • 1979 Zundel : Il y a augmentation de 50 à 600 % du calcium total selon les conditions.

[modifier] 3 Quelques constatations sur des êtres vivants

Les œufs n’ont de coquille calcaire dure que si les poules absorbent du magnésium (du mica ou autre).

Le calcium d’un homard, qui mue sans manger dans 75 litres d’eau en 17 jours, passe de 0,56 g à 1,90 g dans son corps(carapace) et de 3,75 g à 13,55 g dans l’eau.

Le salpêtre se développe sur du calcium et produit du potassium.

Les travailleurs en ambiance chaude, pour y résister, consomment beaucoup de sel (sodium) et rejettent beaucoup de potassium. De même pour le corps d’une personne fiévreuse.

L'avoine, qui est calcifuge, n'a pas besoin de calcium pour germer et convertit du potassium en calcium. Et les plantes calcifuges produisent tellement de calcium qu'elles ne poussent plus dans les sols qu'elles rendent calcaires en quelques années.

Le calcaire des os est secrété par une membrane. On trouve le calcaire du coté de l'os, jamais de l'autre coté. Pour les chimistes, la calcification est un problème biochimique non résolu.

(Pages 79) Sur 48 souris de 25 g en 5 jours, nourries de manière identique, 24 servaient de témoins et 24 recevaient 100 mg de chlorure de magnésium par kg et par jour. Le lot avec supplément de magnésium pesait à la fin 15 % de plus. Il contenait 2,48 - 1,84 = 0,64 g de plus de calcium. Il contenait 2,40 - 1,80 = 0,60 g de plus de phosphore.

[modifier] 4 Compositions des aliments

Dans les tables de compositions des aliments (Randoin ou autres), nous voyons que :

Dans les figues, qui sèchent le taux d'éléments en mg pour 100 g change entre l'état frais et l'état sec. Le rapport sec/frais est de 3,4 pour S et Mg, de 5,3 pour Ca, de 3,8 pour P. L'évaporation réduirait tous les taux de la même manière. Donc il y a autre chose.

Les petits pois pendant qu’ils sèchent changent de composition atomique. Le rapport P/S passe de 2 à 1,7. Le rapport Mg/Ca passe de 1,6 à 2,16. Le rapport P/Ca passe de 4,7 à 6,33.

Dans les bananes qui sèchent le rapport P/Ca passe de 2,5 à 4,3.

Dans le raisin qui sèche le rapport P/Ca passe de 1 à 3,6.

Dans la châtaigne qui sèche le rapport Fe/Cu passe de 1,33 à 2,86.

[modifier] 5 Evolution des espèces

Trois processus différents, les formations de coquille d'œuf, de carapace de crustacés et d'os sont basés sur la même mutation de magnésium en calcium. Donc l'intégration de cette mutation à ces processus est probablement très ancienne et est présente pour un grand nombre d'espèces. Sans elle, il n'y aurait pas d'œufs à coquilles, donc pas d'oiseaux, ni d'os, donc pas de vertébrés, ni de carapaces, donc pas de crustacés.

Le calcium que tous ces animaux fabriquent finit par s'accumuler au fond des océans et forme, au moins en partie, les couches calcaires géologiques de grandes plaines et de massifs karstiques, donc des milliards de tonnes de calcaire, et façonnent le paysage.

Ceci pour la seule mutation de magnésium en calcium, mais il y a aussi au moins neufs autres mutations déjà repérées lors d'autres processus biologiques. La radioactivité biologique n'est donc pas marginale mais fondamentale pour de nombreux êtres vivants.

[modifier] 6 Réactions les plus typiques

Réactions avec la colonne voisine du Tableau périodique des éléments

13 Al + 1 H :: 14 Si

15 P + 1 H :: 16 S

19 K + 1 H :: 20 Ca

25 Mn + 1 H :: 26 Fe

11 Na + 1 H :: 12 Mg

Réactions dans la même colonne du tableau, donc avec des propriétés chimiques très voisines

6 C + 8 O :: 14 Si

7 N + 8 O :: 15 P

8 O + 8 O :: 16 S

11 Na + 8 O :: 19 K

12 Mg + 8 O :: 20 Ca

[modifier] 7 Exemple du Sodium vers le Potassium

Résumé des pages 117 à 119 du livre :

Cette expérience de H. Komaki consiste à cultiver divers microorganismes avec ou sans potassium K initial, et à mesurer l’évolution de matière sèche et de potassium K.

On cultive 4 microorganismes : Aspergilus niger AN, Penicil chrysogenum PC, Saccharomyces cerevisiae SC, Torulopsis utilis TU.

On cultive les microorganismes en milieu de Mayer, chacun dans plusieurs flacons de 200 ml de milieu agité pendant 72 heures. On contrôle soigneusement les souches et produits chimiques et l’on évalue K par spectroscopie comparée.

On ensemence les flacons avec 1 mg de microorganismes qui apportent au maximum 0,01 mg de potassium négligeable.

Pour le milieu sans potassium K on remplace le phosphate de K (0,5 % de K3PO4) par le phosphate de sodium Na.


Sans K initial, AN augmente la matière sèche de 161 mg et augmente K de 0,90 mg.

Sans K initial, PC augmente la matière sèche de 189 mg et augmente K de 1,05 mg.

Sans K initial, SC augmente la matière sèche de 275 à 320 mg et augmente K de 1,65 à 1,83 mg.

Sans K initial, TU augmente la matière sèche de 380 à 540 mg et augmente K de 1,95 à 2,15 mg.


Avec K initial, AN augmente la matière sèche de 557 mg et augmente K de 5,35 mg.

Avec K initial, PC augmente la matière sèche de 906 mg et augmente K de 10,27 mg.

Avec K initial, SC augmente la matière sèche de 1295 à 1481 mg et augmente K de 15,3 à 16,3 mg.

Avec K initial, TU augmente la matière sèche de 2589 à 2710 mg et augmente K de 21,0 à 23,9 mg.


Il y a plus de potassium résultant que de potassium entrant, donc il y a forcement transmutation.

La présence de potassium K initial favorise cette transmutation et l’augmentation de K est alors plus importante.

L’étude des transmutations possibles indique que l’isotope 23 du sodium fusionne avec l'isotope 16 de l'oxygène et donne l'isotope 39 du potassium.

[modifier] 8 Réactions chimiques ou nucléaires ?

Ou : Comment prouver la radioactivité biologique

[modifier] 8.1 Les phénomènes de base

Les réactions chimiques permettent des migrations d'atomes de l'atmosphère vers le milieu étudié, puis vers l'organisme étudié, puis le retour vers le milieu et l'atmosphère ; cela par dilution, évaporation ... ou migration d'atomes d'une molécule à l'autre, connue ou inconnue.

Les réactions nucléaires ont deux propriétés absentes des réactions chimiques, la variation de masse atomique par variation des énergies de liaisons dans le noyau et la modification de composition atomique du milieu intérieur de l'organisme étudié.

L'utilisation d'isotopes radioactifs traceurs n'est pas possible ici car les réactions ne concernent que des isotopes stables.

[modifier] 8.2 Les bilans

Les expériences de variation de masse dans une enveloppe étanche ne permettent aucun échange, ni moléculaire ni atomique avec l'environnement, donc montrent que la variation de masse est forcément d'origine nucléaire. Elle est la somme de toutes les réactions nucléaires, connues ou inconnues, qu'elles accroissent ou réduisent la masse, mais elle ne précise rien sur ces réactions.

Les bilans instantanés permettent de mesurer la répartition des molécules et atomes dans un milieu, par exemple la Kaliémie est le taux d'ions potassium K dans le sang. Ces mesures n'indiquent pas si des réactions nucléaires se produisent, mais seulement que ces éléments sont disponibles ou non pour ces réactions, comme le magnésium Mg dont la densité cellulaire est deux fois plus élevée près des os par rapport au reste du corps.

Les bilans totaux intègrent toute la quantité d'un élément chimique entrant, puis toute la quantité sortante. Si les mesures chimiques après dessication et réduction en cendres sont faites avec précautions elles sont valides. Actuellement on dispose de méthodes de mesures non destructives par rayonnement qui donnent les mêmes résultats et confirment les anciennes mesures chimiques précises.

[modifier] 8.3 Préciser les réactions

Lorsque la quantité d'un élément chimique diminue lors d'une expérience on peut soupçonner que cet élément s'est évaporé après migration, donc il y a un doute sur la conclusion.

Lorsque la quantité d'un élément chimique augmente lors d'une expérience et qu'il ne peut pas venir de l'environnement ni de l'organisme étudié, il faudrait que les autres s'évaporent tous dans la même proportion, ce qui est impossible. Donc l'évaporation ne peut servir d'explication et l'on conclue à la radioactivité biologique.

Les bilans totaux de masses permettent de confirmer, ou de sélectionner la réaction effective parmi plusieurs possibles, à condition que les éléments d'une réaction ne participent pas à d'autres, ou que le nombre de réactions reste petit.

 9 Théorie par Olivier Costa de Beauregard

Résumé des pages 269 à 297 du livre :

Kervran a coopéré avec Olivier Costa de Beauregard pour fonder la théorie de ce phénomène basé sur les neutrinos.

Les réactions les plus courantes sont de la forme Z ± H ou de la forme Z ± O.

Les isotopes concernés par ces transmutations sont tous stables.

Certaines transmutations sont réversibles, c'est-à-dire réalisées aussi dans l'autre sens par les microorganismes.

Les taux de réactions mesurés sont compatibles avec les flux et taux d'interactions sur Terre.

Ces transmutations ne sont pas utilisables pour leur énergie car les neutrinos sont très nombreux mais n’interagissent que très faiblement avec la matière et emportent l’énergie au-delà de la Terre. L’effet thermique résiduel est très faible, ce qui permet l’utilisation par les êtres vivants.


La variation de masse de type + H est d’environ 0,01 unité de masse atomique. Exemple :

L'isotope 39 du potassium fusionne avec l'isotope 1 de l'hydrogène et donne l'isotope 40 du calcium.

L'isotope 23 du sodium fusionne avec l'isotope 1 de l'hydrogène et donne l'isotope 24 du magnésium.


Les pertes de masse de type + O sont d’environ 0,02 à 0,03 unité de masse atomique. Exemple :

L'isotope 23 du sodium fusionne avec l'isotope 16 de l'oxygène et donne l'isotope 39 du potassium.

L'isotope 24 du magnésium fusionne avec l'isotope 16 de l'oxygène et donne l'isotope 40 du calcium.


[modifier] 9.1 L'interaction protons neutrinos

Cette radioactivité ne concerne que des isotopes stables. Elle se manifeste par la fusion de deux noyaux, ou la fission inverse. Le phénomène s'accompagne de l'échange de deux neutrinos d'énergies différentes et deux protons d'énergies différentes, l'un libre et l'autre lié dans un noyau. Deux neutrinos sont émis ou l'un est émis et l'autre reçu.

En 1974, O. Costa propose ces réactions pour conserver le spin :

[modifier] 9.2 L'interaction de neutrino vers neutrino

  p + {\nu} \rightleftharpoons p' + {\nu}'

[modifier] 9.3 L'interaction vers neutrino et antineutrino

  p \rightleftharpoons p' + {\nu}' + \overline {\nu}

[modifier] 10 Notes et références

  1. Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Energie Paris, Louis Kervran, Maloine, 1975, ISBN 2224001789



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