modifié le 15/07/2008
Preuves en biologie
L'effet Kervran est la fusion ou fission d'atomes, sans
radioactivité, par des êtres vivants (et en géologie).
Par exemple, le calcium de nos os vient du magnésium que nous absorbons.
La vie utilise des réactions nucléaires dans dix processus
vitaux, ou plus, pour un très grand nombre d'espèces.
Le doute scientifique est favorable à
l'effet Kervran pour étendre le consensus actuel.
Cet article résume le livre (PB) :
Preuves en Biologie de
Transmutations à Faible Energie Paris, Louis Kervran, Maloine, 1975, ISBN 2224001789
Sommaire
-- Découverte de l'effet Kervran
-- Définition de l'effet Kervran
-- Résumé du livre de preuves en biologie de Corentin Louis Kervran
-- Effet Kervran
-- Les fruits qui sèchent produisent magnesium, phosphore, souffre,
calcium, fer.
-- Une carence en magnésium entraine un manque de calcium.
-- La chimie n'explique pas que le calcium de nos os vient de
l'alimentation.
-- La souris transforme du magnésium en calcium.
-- Le homard transforme du magnésium en calcium.
-- La poule produit du phosphore et du calcium.
-- Les travailleurs du pétrole produisent du magnésium.
-- La transformation de sodium en potassium limite notre température.
-- Le salpêtre produit du potassium.
-- La plante Tillandsia produit tous ses minéraux à partir d'eau et d'air purs.
-- L'avoine calcifuge produit du calcium.
-- Détails sur des microorganismes qui produisent du potassium ou du
phosphore
-- Réactions les plus courantes
-- Propositions Théoriques
-- Simili-Frittage
-- Caractéristiques des réactions et recherches théoriques
-- Théorie par Olivier Costa de Beauregard
-- Le doute scientifique
-- Le doute éditorial
-- Découverte de l'effet Kervran
Le consensus scientifique avant la découverte de l'effet Kervran peut
se résumer ainsi :
* La recherche chimique étudie les combinaisons d'atomes dans des
molécules et leurs effets sur le cortège électronique.
* La recherche atomique étudie les interactions des noyaux et
particules dites "interactions nucléaires fortes".
* La structure du noyau atomique n'est pas connue. L'énergie moyenne de
liaison résume la différence de masse entre le noyau formé et la somme
des masses des nucléons qui le composent.
* Les êtres vivants n'utilisent que des phénomènes chimiques.
L'effet Kervran ne remet pas en cause les connaissances déjà acquises
par la
recherche chimique et la recherche atomique classique, mais il permet
de les enrichir, d'étendre leurs domaines de compétences, et de les
relier.
C'est en 1959 que Kervran met en évidence cet aspect de
la matière que la physique classique ne pouvait constater à cause de la
grande différence dans les conditions d'observations.
Depuis
1799, on a constaté (Vauquelin) que les processus biologiques
n'utilisent pas que les phénomènes chimiques et depuis 1959, nous
pouvons comprendre qu'ils utilisent l'effet Kervran.
En 1799, Louis-Nicolas Vauquelin écrit : "Je ne donne ... ces résultats
que
comme des aperçus ... auxquels je ne puis encore accorder une confiance
entière [une seule expérience non confirmée. Il faudrait ] ... les
répéter et les
varier de diverses manières ... et si nous arrivions aux mêmes
résultats, ce seroit un grand pas de fait dans la philosophie
naturelle, et beaucoup de phénomènes, dont la cause est inconnue,
seroient expliqués". (PB p 48)
Depuis 1975, l'effet Kervran est
validé scientifiquement par des milliers d'expériences qui se
confirment mutuellement. Mais en 2007, il n'a pas encore de théorie.
-- Définition de l'effet Kervran
Ses contemporains ont nommé "Effet
Kervran" ce phénomène auquel il a consacré sa vie. (PB p 9 à 15)
L'effet Kervran est l'ensemble des fusions et fissions des noyaux
d'isotopes atomiques stables sans radioactivité détectable :
* Les réactions constatées en biologie sont basées pour la plupart sur
des fusions et fissions avec l'hydrogène, l'oxygène ou le carbonne et
concernent au moins : H, C, N, O, Na, Mg, Al, Si, P, S, K, Ca, Mn, Fe.
* Plusieurs de ces réactions sont réversibles, c'est à dire réalisées
aussi dans l'autre sens par d'autres processus biologiques.
* Seuls certains isotopes sont concernés et ils sont tous stables.
* Lors de ces réactions atomiques nucléaires biologiques, on n'a pas
réussi à détecter les rayonnements habituellement produits par les
réactions à haute énergie (alpha, béta, gamma, rayons X). La différence
de masse/énergie est peut-être apportée ou emportée par des neutrinos
et antineutrinos.
* Il n'utilise que des interactions nucléaires dites à faible énergie.
* Il s'accompagne d'une variation de masse en accord avec l'énergie
moyenne de liaison.
* Ces réactions sont lentes (et leur flux semble
compatible avec celui des neutrinos sur Terre).
* Kervran appelle ces réactions "nuclido-biologiques"
(PB p 111).
* Kervran propose de noter ces réactions suivant cet exemple Mg + O :=:
Ca
* Il se produit lors de processus biologiques, et lors de processus
géologiques.
* Il apporte des indices sur la structure des noyaux atomiques sans
définir cette structure.
* L'effet thermique résiduel est très faible et ne gène pas les êtres
vivants.
L'effet Kervran respecte le principe de conservation de
la matière, y intègre la correspondance masse/énergie de la relativité
et déplace le principe d'invariance qui devient :
Les réactions
chimiques conservent le nombre de nucléons.
Les preuves de
Kervran
Résumé du livre de preuves de Corentin Louis Kervran :
Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Energie, Paris, Louis
Kervran, Maloine, 1975, ISBN 2224001789
(PB p 25 à 33) signifie : Voir le livre de preuves en biologie, pages
25 à 33
La structure de ce résumé n'est pas celle du livre de Kervran.
-- Effet Kervran
Kervran nomme ce phénomène « Transmutation à faible
énergie ». Le mot
transmutation évoque l’alchimie mais il s’agit bien de transmutation
nucléaire moderne. (PB p 9 à 15)
Des réactions atomiques nucléaires se
produisent lors de processus biologiques, et lors de processus
géologiques, mais les conditions sont très différentes en pressions et
températures.
Lors de ces réactions atomiques nucléaires
biologiques, on n'a pas réussi à détecter les rayonnements
habituellement produits par les réactions à haute énergie (alpha, béta,
gamma, rayons X).
Elles sont basées sur les isotopes stables. L'effet thermique résiduel
est très faible et ne gène pas les êtres vivants.
Pour prouver la réalité de ce phénomène Corentin Louis Kervran a étudié
des
centaines d’expériences, de lui-même et de nombreux autres chercheurs,
selon la méthode des bilans, c’est-à-dire qu’il compare toutes les
entrées et toutes les sorties des éléments étudiés. Pour
chaque élément chimique étudié, on mesure ou on évalue la masse de
toutes les entrées possibles de cet élément, puis on laisse vivre
l'organisme étudié, puis on mesure ou on évalue la masse de toutes
les sorties. On ajuste éventuellement les entrées et sorties pour tenir
compte des effets parasites des matériels d'expériences (dilution des
parois ...). La différence entre le total des entrées et le total des
sorties montre que la masse, donc le nombre d'atomes de l'élément ont
beaucoup varié, donc que des atomes de cet élément se sont formés (ou
ont disparu). La seule explication actuellement disponible provient des
fusions et fissions de la physique atomique qui permettent la formation
ou la disparition d'atomes d'un élément.
[ Note de résumé : Un
autre effet de masse se produit dans les expériences où des organismes
vivants sont complètement isolés et où on constate que la masse globale varie.
Mais Kervran n'en parle pas du tout. La plupart des éléments chimiques
composants les êtres vivants ont des noyaux atomiques plus légers que
celui du fer. Lors des fusions de ces atomes, l'énergie moyenne de
liaison des
nucléons augmente car les nucléons sont alors plus souvent dans
des
noyaux plus liés, et la masse apparente moyenne des nucléons augmente.
Les fissions ont l'effet inverse et diminuent la masse moyenne.]
Ces réactions ne concernent pas globalement des éléments chimiques,
mais
des isotopes spécifiques. Il faut en tenir compte dans les équations,
la conservation des nucléons et les calculs de masse et d'énergie.
Kervran présente des travaux et étudie aussi l'importance des
précautions
expérimentales, des expériences de bonne et de mauvaise foi, des
expériences soigneusement réalisées et analysées puis rejetées par leur
auteur parce que leurs résultats semblent aberrants car trop différents
de résultats déjà confirmés. Il est très scrupuleux dans le respect
d'attribution aux auteurs des expériences, mesures, découvertes et
publications.
-- Les fruits qui sèchent produisent magnesium,
phosphore, souffre, calcium, fer.
Dans les tables de compositions des aliments (mesurées par Mme Lucie
Randoin, ou autres), (Henri Charles Geffroy, revue "La Vie Claire",
12/1966) et (PB p 53 à 60), nous voyons que les taux de divers éléments
chimiques varient de manières différentes. L'évaporation réduirait tous
les taux de la même manière et les réactions chimiques ne peuvent
modifier ces rapports, alors que l'effet Kervran permet d'expliquer ces
différences. Pour ces divers cas, il n'y a pas de source extérieure des
éléments qui augmentent et l'on est conduit à conclure qu'ils ont été
produits à partir d'autres déjà présent dans le fruit frais. (Les taux
d'éléments qui diminuent ne sont pas probants car on pourrait évoquer
des réactions chimiques et une évaporation.)
Dans les figues, qui
sèchent le taux d'éléments en mg pour 100 g change entre l'état frais
et l'état sec. Le rapport sec/frais est de 3,4 pour S et Mg, de 5,3
pour Ca, de 3,8 pour P.
Les petits pois pendant qu’ils sèchent
changent de composition atomique. Le rapport P/S passe de 2 à 1,7. Le
rapport Mg/Ca passe de 1,6 à 2,16. Le rapport P/Ca passe de 4,7 à 6,33.
Dans les bananes qui sèchent le rapport P/Ca passe de 2,5 à 4,3.
Dans le raisin qui sèche le rapport P/Ca passe de 1 à 3,6.
Dans la châtaigne qui sèche le rapport Fe/Cu passe de 1,33 à 2,86.
-- Une carence en magnésium entraine un manque de
calcium.
En 1966, le docteur L. Bertrand compile 83 références qui montrent
qu'une
carence en magnésium entraine une hypocalcémie et conduit à une tétanie
(spasmophilie). L'administration de calcium ne rétablit pas une
calcémie normale, mais l'ingestion de magnésium oui (PB p 77). Le
Docteur Bertrand écrit : "Les manifestations tétaniques hypocalcémiques
sont conditionnées par une hyperkaliémie..." dans "Spasmophilie"
Cahiers Sandoz n° 7, juin 1966 (Ca - H :=: K) (PB p 104).
La chimie n'explique pas que le calcium de nos os vient
de l'alimentation.
Le calcaire des os est secrété par une membrane. On trouve le calcaire
du
coté de l'os, jamais de l'autre coté. Plusieurs chimistes réputés ont
cherché à montrer que le calcaire des os provient du calcium du reste
du corps (PB p 73 à 76) :
- Stolkowski a écrit : "Finalement
il est d'usage de masquer notre ignorance de l'origine biochimique du
calcaire en désignant ce qui est sécrété par les cellules formatrices
sous le nom de protéine phospho-carbonatée"
- en 1939, Drach,
Directeur d'un laboratoire d'océanographie, rédige une thèse sur la mue
du crabe et conclue page 354 : "Rien ... ne permet d'affirmer la
nécessité d'un apport alimentaire de calcium pour la construction du
squelette ...". La carapace imperméable est formée de fins cristaux de
calcite et se forme par l'intérieur. Drach ne voit que les branchies
comme entrée possible du calcium vers le sang, mais n'a pu le prouver
car on ne sait pas ou passe ce calcium qu'on ne retrouve pas dans
l'organisme. Une substance où on ne peut trouver de calcium devient du
calcaire en quelques heures dans le tissu à canaux hexagonaux où se
forme la carapace (comme pour la formation des os).
- en 1962,
Selye écrit Calciphilaxie, 582 pages pour étudier le métabolisme du
calcaire et conclut : "La nature du mécanisme local de la calcification
est un des plus importants problèmes de biochimie non résolu."
-
F. Bronner, de l'école de médecine de Louisville, écrit une étude de 10
pages, dans "Transactions of the New York Academy of Sciences", février
1967. Il a expérimenté sur 109 rats alimentés avec des taux différents
de calcium. Il écrit qu'une erreur technique systématique est
invraisemblable et que ses bilans ne peuvent être faux. Le bilan du
calcium est négatif, l'organisme rejette plus de calcium qu'il n'en
ingère. C'est incompréhensible, et il reconnait que cette situation est
un vrai paradoxe et qu'il faut pousser les recherches plus loin.
-- La souris transforme du magnésium en calcium.
Sur 48 souris de 25 g en 5 jours, nourries de manière presque
identique, 24
servaient de témoins et 24 recevaient en plus 100 mg de chlorure de
magnésium par kg et par jour. Le lot avec supplément de magnésium
pesait à la fin 15 % de plus. Toutes les entrées et sorties des corps
et les excréments ont été pesés.
Il contenait 2,48 - 1,84 = 0,64 g de plus
de calcium.
Il contenait 2,40 - 1,80 = 0,60 g de plus de phosphore.
Expérience de Kervran présentée à l'Academie d'Agriculture de
France, le 13/12/1967, par J. Desoutter du Conseil Supérieur des Haras
(PB p 79 à 82)
Ici toutes les conditions d'expérience et les méthodes
de mesures sont
les mêmes pour les deux lots de souris. la seule différence est le
surplus de magnesium qui provoque un surplus de calcium et de
potassium. (Mg + O
:=: Ca)
-- Le homard transforme du magnésium en calcium.
Le calcium d’un homard, qui mue sans manger dans 75 litres d’eau en 17
jours, passe de 0,56 g à 1,90 g dans son corps(carapace) et de 3,75 g à
13,55 g dans l’eau.
Puisque la quantité de calcium a augmenté dans le
homard et dans l'eau, et qu'il n'a pas pu venir du homard, ni de l'eau,
ni de l'air environnant, c'est qu'il a été fabriqué par le homard à
partir d'autres atomes (de magnésium).
Analyses réalisées par un laboratoire officiel de
l'INRA. Les analyses ont été refaites plusieurs fois par des méthodes
différentes et par deux laboratoires et la dispersion était faible. (Mg
+ O :=: Ca) (Deuxième expérience de Kervran, assisté de l'ingénieur
chimiste J. Guéguen, 1968-1969, PB p 93 à 95)
-- La poule produit du phosphore et du calcium.
Kervran rapporte l'expérience de L. N. Vauquelin de 1799. (PB p 45 à 47)
On nourrit une poule uniquement d'avoine et en 10 jours elle produit 4
œufs et des fientes.
Le bilan de phosphate de chaux est de 11,9 g dans
les fientes moins 5,9 g dans l'avoine, donc une croissance de 6,0 g.
Le bilan de carbonate de chaux est de 2,5 g dans les fientes plus 19,7
g
dans les coquilles d'œufs moins presque rien dans l'avoine, donc une
croissance de 22,3 g.
Le total des sels calciques sortant est 4,75 fois le total entrant. (K
+ H :=: Ca)
(Citation de Flaubert dans "Bouvard et Pécuchet")
(Texte intégral dans les "Annales de chimie", vol 29, 30 nivôse an VII,
19/01/1799, pages 3 à 26, Titre de l'étude "Expériences sur les
excréments des poules, comparés à la nourriture qu'elles prennent, et
Réflexions sur la formation de la coquille d'œuf, par le cit.
Vauquelin")
-- Les travailleurs du pétrole produisent du magnésium.
En 1959 au Sahara, à Ouargla, dans une équipe de travailleurs du
pétrole,
le magnésium ingéré et excrété a été mesuré chaque jour pendant 6
mois. En avril et fin septembre le bilan était équilibré, de mai à aout
le bilan était croissant et du 5 au 9 septembre l'excrétion était
supérieure à l'ingestion de 420 - 198 = 222 mg/j. (Organisme officiel
Prohuza avec le concours de la Marine Française, PB p 66 à 67)
-- La transformation de sodium en potassium limite
notre température.
Les travailleurs en ambiance chaude à plus de 37°C à l'ombre, pour y
résister, consomment beaucoup de sel (sodium) et rejettent beaucoup de
potassium. Ceci pendant plusieurs mois, et avec une limitation de la
température corporelle autour de 38 °C. Le bilan K/Na et le bilan
thermique sont étonnamment semblables (K et Na en milligrammes) :
En mai, K/Na=0,75 , l'excédent est de 1300 calories.
En juillet, K/Na=1,55 , l'excédent est de 3900 calories.
En septembre, K/Na=1,2 , l'excédent est de 2200 calories.
Des expériences complémentaires avec des personnes vétues de
combinaisons
étanches et avec une analyse de l'air inspiré et expiré, annulent
presque l'effet possible de la transpiration, montrent la même
transformation de sodium en potassium et confirment encore mieux que
c'est bien cette transformation qui absorbe la chaleur. De même chez
les malades fiévreux qu'on enveloppe pour qu'ils gardent leur sueur
liquide et évitent un refroidissement externe. De même pour le sauna.
Tout cela correspond bien au conseil de boire salé pour limiter la
fièvre.
Donc la limitation de température ne vient pas de l'évaporation et nous
évitons l'hyperthermie en transformant du sodium en potassium (Na + O
:=: K). (En 1959 au Sahara, ‡ Ouargla, Organisme officiel Prohuza avec
le concours de la Marine Française, PB p 68 à 72)
-- Le salpêtre produit du potassium.
Le salpêtre se développe sur la chaux des murs humides. Ce sont les
bactéries qui produisent la nitrification et l'explication classique
est que le potassium peut venir de nombreuses sources. Mais des murs
isolés des sources habituelles de potassium ou les expériences en
autoclave montrent aussi la nitrification sans source de potassium,
donc l'effet Kervran.
En 21 jours d'incubation en autoclave à 28°C
on obtient une augmentation de potassium de +2,73% en moyenne dans les
tubes contenant au départ du calcium pur, et +5,71% avec au départ du
calcaire de Lithotamnium calcareum. (PB p 109 à 117)
La réaction est Ca - H :=: K
Des expériences préliminaires montrent que du potassium migre des
boites de
petri en verre, pyrex ou polyéthylène, et on en tient compte. Les
expériences ont été recommencées avec 5 tubes, puis 15 tubes, puis 100
tubes, pour satisfaire la demande des statisticiens, avec du carbonnate
de calcium pur comme support et en dossant Ca et K.
-- La plante Tillandsia produit tous ses minéraux à partir d'eau et d'air purs.
J. E. Zündel a obtenu par bouture le développement de la plante
Tillandsia
sur des fils de fer ou de cuivre ou de nylon. Elle n'a reçu que de
l'air dépoussiéré et de l'eau distillée. Elle a poussé en serre froide hors
poussière, il a vérifié par des bacs placés à coté. Puisque Tillandsia
contient tous les minéraux habituels alors qu'elle ne reçoit que de
l'air c'est qu'elle est capable de produire tous ces minéraux à partir
des éléments chimiques de l'air et de l'eau purs. Kervran signale ce fait mais ne
l'invoque pas comme preuve car "Les expériences ... ont été trop peu
nombreuses." (PB p 165)
-- L'avoine convertit du potassium en calcium.
L'avoine, qui est calcifuge, n'a pas besoin de calcium pour germer, et
convertit
du potassium en calcium. Et les plantes calcifuges produisent tellement
de calcium qu'elles ne poussent plus dans les sols qu'elles rendent
calcaires en quelques années.
J E Zündel était ingénieur chimiste de l'Ecole Polytechnique de Zurich.
Après une vie professionnelle d'analyse chimique dans une papeterie,
il s'est ouvert au domaine étudié par Kervran
et a surtout voulu prouver de manière sure la création de
calcium par l'avoine qui démontre la transmutation biologique. Zündel a
réalisé des dizaines d'expérience, quelquefois sur des milliers de
graines d'avoine, de plantules et de plantes. Il a communiqué ses
travaux sur l'avoine Flämingskrone à l'Accadémie d'Agriculture le
01/12/1971, publiés dans le bulletin n° 4 de 1972. (PB p 165 à 183)
Des graines d'avoine fouragère non sélectionnées germent d'abord à
l'eau
déminéralisée et on les trie pour ne garder que les graines bien
germées. Puis on les met en culture sur papier filtre imbibé d'eau
déminéralisée avec des sels fertilisants extra-purs(éléments et
oligo-éléments), en 4 lots de 150 graines le même jour, cultivées de 6
à
12 semaines, puis calcinées à 900°C et dosées séparement. Les plantules
flétries sont retirées au fur et à mesure. Les mesures sont dispersées de 0,032 à 0,040 mg de CaO par graine selon les
lots. Les mesures sont dispersées de 0,175 à 0,267 mg de CaO par plantule selon
les lots.
Le bilan au début est de 0,036 mg de CaO par graine-témoin, moyenne de
4 moyennes de 150 graines,
et à la fin de 0,227 mg de CaO par plantule, moyenne de 4 moyennes de
91 à 49 plantules restantes.
Chaque plantule d'avoine a donc produit 0,191 mg de CaO en moyenne,
soit
augmenté ce CaO de 530%. Les variations de Ca et K sont très fortes et
en sens inverses. Les dispersions des mesures sont très faibles par
rapport à la variation moyenne. La chime classique ne peut expliquer
ces variations, mais les fusions atomiques, oui. La réaction est K + H
:=: Ca. (PB p 169 à 171)
-- Détails sur des microorganismes qui produisent du
potassium ou du phosphore.
Cette expérience de Hisatoki Komaki (première série) consiste à
cultiver
divers microorganismes avec ou sans potassium K initial, et à mesurer
l’évolution de matière sèche et de potassium K.
On cultive 4 microorganismes : Aspergilus niger AN, Penicil chrysogenum
PC,
Saccharomyces cerevisiae SC, Torulopsis utilis TU. (PB p 117 à 119)
On cultive les microorganismes en solution de Mayer, chacun dans
plusieurs
flacons de 200 ml de milieu agité pendant 72 heures. On contrôle
soigneusement les souches et produits chimiques et l’on évalue K par
spectroscopie comparée. Avant ensemencement, on stérilise les flacons
et leur contenu pendant 10 mn à 2 atmosphères.
On ensemence les flacons avec 1 mg de microorganismes qui apportent au
maximum 0,01 mg de potassium, quantité négligeable.
Pour le milieu sans potassium K on remplace le phosphate de K (0,5 % de
K3PO4) de la solution de Mayer par le phosphate de sodium Na. Sans l'un
de ces phosphates les levures ne se développent pas.
Sans K initial,
AN augmente la matière sèche de 161 mg et augmente K de 0,90 mg.
PC augmente la matière sèche de 189 mg et augmente K de 1,05 mg.
SC augmente la matière sèche de 275 à 320 mg et augmente K de 1,65 à
1,83 mg.
TU augmente la matière sèche de 380 à 540 mg et augmente K de 1,95 à
2,15 mg.
Avec K initial,
AN augmente la matière sèche de 557 mg et augmente K de 5,35 mg.
PC augmente la matière sèche de 906 mg et augmente K de 10,27 mg.
SC augmente la matière sèche de 1295 à 1481 mg et augmente K de 15,3 à
16,3 mg.
TU augmente la matière sèche de 2589 à 2710 mg et augmente K de 21,0 à
23,9 mg.
Il y a plus de potassium résultant que de potassium entrant, donc il y
a forcement transmutation.
La présence de potassium K initial favorise cette transmutation et
l’augmentation de K est alors plus importante.
L’étude
des transmutations possibles indique que l’isotope 23 du sodium
fusionne avec l'isotope 16 de l'oxygène et donne l'isotope 39 du
potassium.
Conclusion : 4 microorganismes différents produisent du potassium.
La troisième série d'expériences, de Hisatoki Komaki et Mademoiselle
Takiko Fujimoto pour sa thèse, suit le même protocole, est publié dans
la Revue de Pathologie Comparée et de Médecine Expérimentale, mars
1969, donne des résultats du même ordre et concerne les microorganismes
:
Aspergilus terreus, Aspergilus niger, R. nigricans, Urobacilllus
N° 21, 22, Urobacilllus N° 23, 24, Souche non identifiée n° 93, T.
lactis condensi, H. anomala, S. rouxii, Penicil chrysogenum. (PB p 122
à 129)
Les milieux sont avec ou sans potassium K, ou à phosphore P réduit (ou
nul pour les moisissures), ce qui permet ces résultats :
Avec P initial, la matière sèche est de 130 à 1339 mg dans les 24
flacons et contient 3,1 à 29,0 mg de P2O5.
Sans P initial, la matière sèche est de 69 à 710 mg dans les 24 flacons
et contient 1,3 à 8,0 mg de P2O5.
La concentration de P ne change pas dans le milieu de culture.
Cette
expérience de Komaki dans une université japonaise a été reproduite au
Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay, sans radioactivité détectable (PB
p 11) donc les isotopes 30 P et 32 P n'étaient pas présents.
L’étude
des transmutations possibles indique que l’isotope 15 de l'azote
fusionne avec l'isotope 16 de l'oxygène et donne l'isotope 31 du
phosphore.
Conclusion : 12 microorganismes différents (bactéries, levures et moisissures) produisent du phosphore.
-- Réactions les plus courantes
Kervran résume les réactions avec les éléments de la
colonne voisine du Tableau périodique des éléments (PB p 269 à 270)
11 Na + 1 H :=: 12 Mg isotope 24
13 Al + 1 H :=: 14 Si isotope 28
15 P + 1 H :=: 16 S isotope 32
19 K + 1 H :=: 20 Ca isotopes 40, 42
25 Mn + 1 H :=: 26 Fe isotope 56
Réactions dans la même colonne du tableau
6 C + 8 O :=: 14 Si isotopes 28, 29, 30
7 N + 8 O :=: 15 P isotope 31
8 O + 8 O :=: 16 S isotope 32, 33, 34
11 Na + 8 O :=: 19 K isotopes 39, 41
12 Mg + 8 O :=: 20 Ca isotopes 40, 42, 43, 44
-- Propositions Théoriques
[ Note de résumé : Kervran apporte un constat, mais pas de théorie.
Pourtant, à la recherche d'une explication des phénomènes qu'il
observe, il essaie deux approches :
D'une part, il expose des caractéristiques de réactions qui ressemblent
à un "frittage" des noyaux atomiques.
D'autre part, pour expliquer l'absence de rayonnements détectables, il
incite
Olivier Costa de Beauregard à formuler une théorie qui propose une
interaction proton neutrino. ]
-- Simili-Frittage
Cette partie "frittage" cite Kervran
à partir d'un article de presse plus
synthétique et complet que PB p 11 à 22, et
provenant d'une photographie venant d'un site
japonais.
* "On avait admis que le noyau de l'atome était un amas sphérique d'un
mélange de protons et de neutrons, dont on calculait la masse et le
rayon en fonction de l'hypothèse de départ. On calculait aussi, sur ces
bases, l'énergie moyenne de liaison des nucléons (protons et neutrons)."
* "Or, une telle structure était incompatible avec les résultats que
j'observais sur plus de six mille expériences. Je ne pouvais tenter une
expérience sur le plan de la structure atomique qu'en supposant des
éléments préfabriqués - frittés - ensemble. Autrement dis, j'estimais
que la notion d'énergie moyenne n'avait plus de sens - pas plus que le
nombre moyen d'animaux dans un troupeau établi en comptant les
éléphants ... et leurs puces. Je concevais le noyau de l'atome comme
formé d'assemblages de nucléons très fortement liés entre eux pour
constituer des entités spécifiques, parceque mes expériences
conduisaient à reconnaitre que les déplacements observés étaient ceux
de noyaux d'hydrogène, de carbonne, d'oxygène, et parfois, de lithium
(s'il en existe d'autres, je n'ai pu, à ce jour, les mettre en
évidence). Je pouvais déterminer l'énergie de déplacement d'un noyau
d'oxygène dans un tel ensemble."
* "Après la publication de mes
travaux, les Américains mettaient en évidence des interférences dans un
diagramme de diffraction d'un noyau atomique et conclurent que ceci
montrait la rotation de particules dans le noyau, qui n'était donc pas
une masse de nucléons - jointifs - tournant d'un bloc. On pensa que
cette observation pouvait justifier l'hypothèse déjà émise de couches
concentriques de nucléons semblables aux couches concentriques
d'électrons."
* "Mais cette construction - en pellure d'oignon -
ne permettait pas de comprendre pourquoi il se déplaçait surtout H, C,
O et, plus rarement, Li. Par la suite, les Américains admirent
l'hypothèse de "grappes" de nucléons, le modèle ainsi défini ayant reçu
le nom de cluster model."
[ Après ces citations de Kervran, l'article se termine par : ]
"Si
les hypothèses contenues dans ce texte devaient être vérifiées dans
l'avenir. Il s'agirait d'une des plus importantes découvertes du
demi-siècle. Une nouvelle science en naitrait, aussi importante que la
radioactivité ou la physique des quanta. Ces vérifications sont en
cours ; malheureusement, tous ces travaux ont lieu à l'étranger. La
science française ignore absolument Louis Kervran."
-- Caractéristiques des réactions et recherches
théoriques
Les conditions de réalisation sont très différentes pour l’effet
Kervran et
pour la physique nucléaire des particules accélérées. Ce qui explique :
- que les chercheurs en physique nucléaire n'ont pas pu
appercevoir l'effet Kervran biologique
- et que l'effet Kervran utilise des mécanismes et une
théorie différents à découvrir et préciser. (PB p 265 à 283)
Des réactions atomiques nucléaires se produisent aussi lors de
processus
géologiques, mais dans des conditions encore différentes de pressions
et températures, donc peut-être par des mécanismes différents.
Au moins 20 chercheurs ont participé aux recherches théoriques sur
l'effet Kervran et il décrit l'histoire détaillée de la formation de la
théorie de Costa entre 1963 et 1974.
Les réactions sont entre nuclides stables de la forme Z ± H, ou Z ± He,
ou Z ± O, ou autres.
Lors des réactions atomiques nucléaires biologiques, on n'a pas réussi
à
détecter les rayonnements habituellement produits par les réactions à
haute énergie (alpha, béta, gamma, rayons X).
Les variations de masse sont d’environ 0,01 à 0,03 unité de masse
atomique par atome. Ce
niveau d'énergie est intermédiaire entre énergie "chimique" et énergie
"nucléaire classique".
-- Théorie par Olivier Costa de Beauregard
[ Note de résumé : Ce chapitre expliquerait le faible effet thermique
mais pas les fissions et fusions ] (PB p 285 à 298)
L'interaction protons neutrinos
Cette radioactivité ne concerne que des isotopes
stables.
Elle se manifeste par la fusion de deux noyaux, ou la fission inverse.
Le phénomène s'accompagne de l'échange de deux neutrinos d'énergies
différentes et deux protons d'énergies différentes, l'un libre et
l'autre lié dans un noyau. Deux neutrinos sont émis ou l'un est émis et
l'autre reçu. Ces réactions sont lentes et leur flux semble compatible avec celui des neutrinos sur Terre.
En 1974, O. Costa propose ces réactions pour conserver
le spin :
L'interaction de neutrino vers neutrino

L'interaction vers neutrino et antineutrino

Fin du résumé du livre de preuves en biologie de
Corentin Louis Kervran.
Le doute scientifique
La théorie consensuelle actuelle (2007) est la conservation des atomes
dans les réactions à faible énergie.
Pourtant de nombreuses preuves s'accumulent et montrent que cette
hypothèse ne suffit pas à expliquer certains phénomènes.
Dés 1799, Louis-Nicolas Vauquelin nous a invités à " répéter [les
expériences] et les varier de diverses manières ... et si nous
arrivions aux mêmes résultats, ce seroit un grand pas de fait dans la
philosophie naturelle, et beaucoup de phénomènes, dont la cause est
inconnue, seroient expliqués". L'avons nous fait ?
En comparant deux hypothèses, nous allons voir que oui.
Hypothèse CS : La vie utilise seulement la chimie
moléculaire
Chercheurs représentatifs : Schwann, Lavoisier, Selye , Drach, Perrault
Arguments Pour CS
Lavoisier propose l'hypothèse de la conservation des atomes et de leur
masse dans les réactions chimiques. Cette hypothèse est confirmée dans
un très grand nombre de réactions. Elle est donc très sure et très
utile.
Elle est aussi étendue par défaut à toutes les réactions se produisant
dans la matière vivante. Cette hypothèse constitue le consensus actuel
(2007) en chimie appliquée à la biologie.
Arguments Contre CS
Certaines expériences incitent au doute. Vauquelin constate qu'une
poule pondant des oeufs produit 4,75 fois plus de calcium que ce
qu'elle en a absorbé. Hauschka constate la variation de masse d'êtres
vivants en vase clos, par simple pesée. Donc la conservation de masse
chimique ne semble pas respectée.
Plusieurs auteurs travaillant dans le cadre de CS n'arrivent pas à
conclure positivement et mettent eux-même en doute l'explication de
chimie moléculaire seule (voir [1] p 72 à 75) : Perrault, Stolkowski,
Selye, F.Bronner.
Les explications chimiques par les pompes ioniques ne sont pas
concluantes et mènent à des contradictions et des impossibilités dans
les cas probants pour l'autre hypothèse VN. (PB p 70 à 73)
Si les méthodes de mesures de l'autre hypothèse VN méritent le doute,
celles de l'hypothèse CS le sont aussi car ce sont les mêmes, et
l'hypothèse CS est alors sans preuves.
Hypothèse VN : La vie utilise aussi les réactions atomiques
nucléaires
Chercheurs représentatifs : Vauquelin, Kervran, Komaki, J. E. Zündel, Hauschka
Arguments Contre VN
Certains mettent en doute les méthodes de mesures appliquées à
l'hypothèse VN. Mais si les méthodes de mesures sont valables pour
l'hypothèse CS, elles le sont aussi pour l'hypothèse VN car ce sont les
mêmes méthodes.
Certains opposants à l'hypothèse VN n'ont pas réussi à reproduire
certaines expériences, et aussi certains partisants de VN ont abandonné
des résultats trop éloignés de résultats confirmés. Mais quelques
échecs n'infirment pas de très nombreux travaux reproductibles.
Certains hésitent car l'hypothèse VN n'a pas de théorie. Mais une
théorie complète n'est pas nécessaire pour prendre en compte des acquis
partiels et surs.
Arguments Pour VN
Plusieurs méthodes de mesures se confirment mutuellement : analyse
chimique des cendres, spectroscopie de masse, mesures
électromagnétiques non destructives.
La physique nucléaire est la seule science à proposer une explication
de la variation de masse des êtres vivants en vase clos. Les fusions et
fissions atomiques permettent ces variations de masses en conservant
l'équilibre masse et énergie.
Les expériences de VN sont très variées, elles ont déjà étudié : homme,
souris, homard, plante Tillandsia, fruits secs, graines, algues
Chlorella, bactéries, levures et moisissures.
Les expérimentations ont exploré des variations différentes, dont :
* variations d'espèces végétales pour les fruis secs de Randoin
* espèces microbiennes (bactéries, levures et moisissures), pour les
microorganismes de Komaki
* taux de magnesium alimentaire, pour les souris de Kervran
* cultures en conditions normales et anormales (avec ou sans phosphore
ou potassium),
pour les microorganismes de Komaki
* adaptation de l'espèce étudiée aux conditions de l'expérience, pour
les algues Chlorella de Holleman et pour les bactéries sur
radioisotopes de V.I. Vysotskii
* évolution au cours du temps, pour les microorganismes de Komaki, les
algues de Holleman et la limitation thermique P/Na de Kervran.
* méthodes et techniques de mesures, destructives ou non, analyses de
cendres, spectrocopie comparée
Des dizaines de chercheurs ont répété des centaines d'expériences et
des dizaines de milliers de mesures.
Dans certaines expériences, la répétition des mesures est déjà
une confirmation, quand la
dispersion d'une série de mesures est plus faible que la variation
mesurée, et que les conditions de mesures sont très stables.
Conclusion
L'hypothèse "La vie utilise seulement la chimie moléculaire" est le
consensus actuel et elle est largement démontrée, mais en
biologie, dans certains cas, elle est à la fois mise en doute et non
prouvée.
L'hypothèse "La vie utilise aussi les réactions atomiques nucléaires"
est prouvée mais n'est pas publiquement admise. Nous sommes donc en
phase de transition entre le consensus actuel et une acceptation plus
complète des phénomènes constatés.
Nous avons donc largement répondu à Vauquelin, à la fois pour les
répétitions et les variations d'expériences et nous pouvons considérer
comme sure l'affirmation :
La vie utilise des réactions
chimiques
moléculaires
et des réactions entre des noyaux
atomiques.
Après la chimie minérale puis organique, la biochimie, la stéréo-chimie
et la génétique, cette affirmation ouvre à la chimie une possibilité
d'interaction avec les noyaux atomiques.
Elle apporte aussi à la
physique atomique une meilleure connaissance de la structure du noyau
et à la médecine une connaissance plus exacte des processus
physiologiques.
Le doute éditorial
Les travaux de Kervran ne sont pas vraiment contredits (sauf les
tentatives théoriques), mais plutôt utilisés, prolongés et non cités
dans les publications scientifiques. Dans le grand public on ne trouve
qu'épisodiquement des références à la question des oeufs de poules,
ceci n'est d'ailleurs pas du à Kervran mais à Vauquelin.
Le doute éditorial est même intégré aux publications comme celles sur
les chercheurs exclus, révérés en leur temps mais non suivis
publiquement [2] [3].
Les doutes scientifiques et éditoriaux se confortent mutuellement. Le
consensus étant le silence, les scientifiques n'osent pas publier
explicitement sur ce sujet pour ne pas être rejetés, et parce qu'ils ne
publient pas le silence continue. Comment sortir de ce cercle
paralysant ?
Les constats et esquisses théoriques de Kervran sont aussi validés
par tous les travaux qui les prolongent : les nucléons périphériques du
modèle nucléaire classique, la mesure de rotations différentielles dans
le noyau, la structure du noyau en polyèdres concentriques de Robert
Moon, la fusion froide qui produit en série des isotopes stables, la
réduction des déchets nucléaires par des microorganismes.
-- Notes et références
- Preuves en Biologie de
Transmutations à Faible Energie Paris, Louis Kervran, Maloine, 1975, ISBN 2224001789
- Savants maudits, chercheurs exclus : Tome 2, Pierre LANCE, Editeur Guy Tredaniel, 2005,
ISBN 9782844455727
- CHERCHEURS, SAVANTS et DECOUVERTES CAPITALES, http://www.chercheursmaudits.com/
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